Le second reproche du chef du gouvernement à l’encontre du président porte sur « le fait que Bassirou Diomaye Faye ait nommé une ancienne Première ministre de Macky Sall, Aminata Touré, à la tête de la coalition Diomaye Président », un choix perçu par le camp Sonko comme une tentative de ressusciter une plateforme électorale concurrente de Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef). Il supporte de plus en plus difficilement les « petites phrases » de son Premier ministre – « Je ne travaille pas pour Bassirou, je travaille pour le Sénégal », ou encore : « S’il ne veut plus de moi, qu’il me limoge » –, ainsi que la propension d’Ousmane Sonko à faire cavalier seul. L’épisode de la dette cachée illustre cette divergence, rappelle François Soudan, directeur de la rédaction de Jeune Afrique : « Alors que le chef de l’État menait des négociations discrètes avec le FMI à Washington, Ousmane Sonko a choisi de dénoncer publiquement un “système de corruption généralisée”.
Author: Jeune Afrique
Published at: 2025-12-20 12:35:40
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