Ces tirailleurs originaires de plusieurs pays ouest-africains (notamment du Soudan français – devenu aujourd’hui le Mali –, du Sénégal, de la Côte d’Ivoire, de la Guinée, de la Haute-Volta – devenue le Burkina Faso) réclamaient le paiement d’arriérés de soldes avant de rentrer chez eux. « Le combat pour Thiaroye est un combat pour l’âme du Sénégal et de l’Afrique, pour que plus jamais un peuple ne soit nié dans son histoire, sa dignité et même son droit à exister librement », a lancé le président sénégalais lundi lors de la cérémonie en présence du président gambien, Adama Barrow, et de représentants des Comores, de Côte d’Ivoire, de Mauritanie, du Togo, du Cameroun et du Tchad. Mi-octobre, un Livre blanc sur le massacre de Thiaroye avait été remis au président sénégalais, qui l’avait qualifié d’« étape décisive dans la réhabilitation de la vérité historique » sur l’un des derniers dossiers mémoriels douloureux entre la France et le Sénégal.
Author: Jeune Afrique
Published at: 2025-12-01 16:05:04
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