C’est pour cette affaire que les juges d’instruction du pôle crimes contre l’humanité du tribunal judiciaire de Paris ont délivré, le 19 août, des mandats d’arrêt pour “complicité de crimes de guerre et de crimes contre l’humanité” à l’encontre de Bachar El-Assad, aujourd’hui exilé en Russie. Mais aussi contre son frère, Maher El-Assad, alors chef de la puissante 4e division blindée de l’armée syrienne, Ghassan Bilal, alors chef du bureau de sécurité de la 4e division, Ali Mamlouk, alors patron des renseignements, Ali Ayoub, à l’époque chef d’état-major de l’armée du régime, Mohammed Zeitoun, à l’époque chef de la Direction de la sécurité générale, et enfin contre Rafic Chahada, qui dirigeait alors la sécurité de Homs. Et ce, au bout de treize ans d’enquête - d’abord pour meurtre et tentative de meurtre dès 2012, avant d’être élargie pour crimes de guerre en 2014 puis pour crimes contre l’humanité en décembre dernier, une première pour des victimes journalistes.
Published at: 2025-09-03 14:01:17
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