La Belgique, hôte involontaire de ces actifs, porterait seule le fardeau et le risque juridique de faire ce qui n'a jamais été fait, pas même durant la Seconde Guerre mondiale : prendre l'argent (le capital, pas juste les intérêts générés dessus) d'un belligérant, certes, mais surtout d'un État souverain, puissant, en cours d'un conflit qu'il a, malheureusement, très peu de chances de perdre. Les représailles diplomatiques, juridiques, financières, et même le risque de déstabilisation (voyez les menaces de Medvedev hier…) seraient terribles si la Belgique s'engageait, seule, plus que de raison. Cette obstination n'est pas de l'avarice, c'est de l'inattendu, venant d'un nationaliste flamand, sens de l'Etat et du devoir.
Author: Alexis Carantonis
Published at: 2025-12-04 17:01:43
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