Les très faibles salaires, le manque d’infrastructures et les problèmes de transport, récurrents dans ce pays en crise, ont poussé le secteur éducatif à mettre en place, pour la troisième année consécutive, un “horaire mosaïque” leur permettant de compenser le manque à gagner en cumulant les emplois, explique le média Efecto Cocuyo. Résultat : les écoles se vident de leurs enseignants et des élèves, dont une partie fait grossir les rangs des plus de 7,7 millions de Vénézuéliens qui ont fui la crise attribuée à la nationalisation de l’économie, à la corruption et aux sanctions américaines. Mais le gouvernement de Nicolás Maduro, dont la réélection en juillet 2024 est contestée par l’opposition et de nombreux pays, a simplement annoncé une hausse de la prime de “guerre” économique octroyée chaque mois, de 90 à 120 dollars (80 à 106 euros environ).
Author: Emilien Pérez
Published at: 2025-05-18 09:06:23
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