Les tensions se sont accentuées le 10 mars, lorsque Getachew Reda, le président de l'administration intérimaire du Tigré, a suspendu trois généraux des Forces de défense du Tigré (FDT), la branche armée du Front de libération du peuple du Tigré (FLPT). Ces derniers accusent pourtant Addis-Abeba de repousser à dessein la libération des territoires occupés, le retour du million de déplacés ou encore le processus de réhabilitation des 274 000 anciens combattants prévu par l'accord de Pretoria – seuls 6 000 ex-soldats ont pour l'heure bénéficié de ce programme. « Plutôt que de se concentrer sur la réhabilitation de la population du Tigré, qui a subi une guerre génocidaire, le gouvernement éthiopien a eu recours à des actes malveillants tels que le blocage de l'entrée de produits essentiels, comme le carburant, dans la région du Tigré et l'arrêt des activités permettent de sauver des vies.
Author: Augustine Passilly
Published at: 2025-04-08 17:00:00
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