Au Niger, la rhétorique souverainiste pour détourner l’attention de la guerre

Au Niger, la rhétorique souverainiste pour détourner l’attention de la guerre


Les bénéficiaires de cette « pluie d’étoiles » sont tous des membres du Conseil national pour la sauvegarde de la patrie (CNSP), la junte qui a pris le pouvoir au Niger après avoir mené le coup d’État ayant conduit à la chute du président élu, Mohamed Bazoum, toujours détenu à ce jour. « Moussa Salaou Barmou, le chef d’état-major des armées, a assisté à des funérailles de soldats, et cela s’est assez mal passé : il a fait face à des critiques de subordonnés qui lui reprochaient le manque de moyens » , rapporte Mathieu Olivier, qui vient de signer pour Jeune Afrique l’article « Tiani, souverainiste en chef au Sahel, général en échec au Niger », analysant la précarité croissante du pouvoir militaire à Niamey. Dans les rangs de l’armée, « il y a à la fois un sentiment de manque de moyens et de déconnexion qui est plus fort aujourd’hui qu’il ne l’était il y a encore un an », relève encore Mathieu Olivier.

Author: Jeune Afrique


Published at: 2025-07-15 13:05:06

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