La crise a commencé le 9 juillet, lorsque Donald Trump a annoncé que les États-Unis imposeraient, à compter du 1er août, des droits de douane punitifs de 50 % sur plusieurs produits brésiliens : café, jus d’orange, pétrole brut, acier semi-transformé… Un choc pour la première économie d’Amérique latine, dont Washington est le deuxième partenaire commercial. Trois jours plus tard, le Département d’État a révoqué les visas de plusieurs magistrats, dont celui d’Alexandre de Moraes, le juge de la Cour suprême chargé du dossier Bolsonaro. C’est là tout le paradoxe : en tentant d’intervenir dans la vie politique brésilienne, Donald Trump a involontairement offert à Lula l’opportunité de se présenter comme le garant de l’autonomie du pays.
Author: Audrey Parmentier
Published at: 2025-07-26 15:23:03
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