Mais alors que l’on serait tenté d’invoquer la menace persistante que représente le groupe terroriste, dont Israël a promis la destruction totale, Assaf Orion, ex-chef de la stratégie de Tsahal et chercheur au Washington for Near East Policy, pousse les curseurs de l’analyse un cran plus loin : et si l’état de guerre était devenu un outil de gouvernance ? Parce qu’il y a une tension entre l’objectif stratégique de détruire le Hamas et les ambitions maximalistes de l’aile d’extrême droite de la coalition au pouvoir, qui vise en fait à déplacer la population palestinienne, à rétablir les colons israéliens à Gaza et à réaffirmer la souveraineté israélienne sur le territoire, sur la base d’une vision religieuse de la Terre sainte. Plusieurs personnalités politiques ont demandé la révocation de la procureure générale, qui a critiqué les abus de pouvoir illégaux du gouvernement, ainsi que le remplacement du chef du Shin Bet (NDLR : le service de sécurité intérieur d’Israël), ce qui s’est produit avant que la Cour suprême ne suspende la décision de le remplacer.
Author: Alix L'Hospital
Published at: 2025-06-14 15:00:00
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