Après Renault, Luca de Meo pourra-t-il mettre le turbo chez Kering ?

Après Renault, Luca de Meo pourra-t-il mettre le turbo chez Kering ?


Ce ratio atteint désormais 71 % fin 2024 contre 13,3 % pour LVMH et seulement 4 % pour Richemont, conséquence des acquisitions coûteuses réalisées sur les deux derniers exercices : celle de Creed en 2023 (dépassant les 3,4 milliards d’euros), la prise de participation de 30 % dans Valentino (1,7 milliard d’euros) et les acquisitions immobilières majeures de 2024 à New York (885 millions d’euros) et Milan (1,3 milliard d’euros) pour un total 2,2 milliards d’euros pour ne citer que les principales. Avant l’arrivée de Luca de Meo, Kering a officialisé de nombreux changements de directeurs artistiques en 2024 et en 2025, à l’instar de Demna,, qui a quitté Balenciaga pour Gucci, et de Pierpaolo Piccioli,, qui reprend Balenciaga après quinze ans à la tête de Valentino. Luca de Meo réussira-t-il le miracle de raviver la désirabilité, de réinventer l’expérience client et de ramener la rentabilité du groupe à son plus haut niveau alors que la croissance du secteur ne devrait pas dépasser les 2 à 4 % par an sur la période 2025-2027 et que le contexte géopolitique est très incertain ?

Author: Isabelle Chaboud, Professeur senior d’analyse financière, d’audit et de risk management - Directrice de Programme pour le MSc Fashion Design & Luxury Management- Responsable de la spécialisation MBA "Brand & Luxury Management", Grenoble École de Management (GEM)


Published at: 2025-09-09 12:38:28

Still want to read the full version? Full article