L'une des plus connues est le Multidisciplinary Digital Publishing Institute (plus connu sous le nom de MDPI) qui affiche des stratégies très agressives en facilitant la publication, en raccourcissant à outrance le temps de peer-reviewing, en multipliant les journaux et les numéros spéciaux, en démarchant activement les scientifiques pour les inciter à publier dans leurs journaux, etc. Sachant cela, les éditeurs adoptent un mix de stratégies prédatrices qui ne servent en réalité qu'un seul objectif : « ce qui compte pour les éditeurs, c'est d'être présent dans les bases de donnéesbases de données internationales de citations et de référencement comme Web of Science ou Scopus pour pouvoir engranger du profit », affirme-t-il. Il ajoute : « Aujourd'hui, il ne fait qu'investir un autre terrain de prédation en multipliant le nombre de journaux et de numéros spéciaux qui est une stratégie prédatrice permettant plus de citations, un meilleur référencement, la plus forte présence dans les bases de données internationales et finalement plus de profit.
Author: Julien Hernandez, Journaliste scientifique
Published at: 2025-06-28 14:03:20
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