Pourtant, face à cette apparente unité des pays de la région, la Syrie n’a, elle, pas eu de réaction officielle face au conflit, alors même que son espace aérien est violé tous les jours par des frappes des deux pays et que des débris de missiles iraniens neutralisés par le Dôme de fer israélien tombent sur son territoire. Ce silence en dit long sur le revirement diplomatique de la Syrie à la suite de la chute en décembre 2024 de Bachar al-Assad, qui représentait un des alliés les plus importants de la République islamique, souligne « le Monde ». « Nous condamnons cette agression criminelle », a écrit de son côté le Hamas, soutenu par Téhéran et engagé depuis vingt mois dans une guerre avec Israël dans la bande de Gaza, après les bombardements américains : « Nous la considérons comme un exemple flagrant de la politique d’imposition de l’hégémonie par la force, une agression basée sur la loi de la jungle, et une violation de toutes les normes et conventions internationales.
Author: Service Actu
Published at: 2025-06-23 15:05:44
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