Nourrissant une certaine nostalgie pour la Russie des années 1990 - "une période pleine d’espoir, où le pays avait une réelle chance de s’arrimer à l’Europe" -, Anastasia Edel prédit à son président une place bien médiocre dans les livres d’histoire : "Si héritage il y a, ce sera celui d’avoir enseveli cette aspiration européenne sous les décombres laissés par les missiles russes en Ukraine.". Il a donc fini par conclure qu’il y avait plus à gagner en devenant l’adversaire de l’Occident, plutôt qu’en essayant d’en devenir l’ami ou un partenaire européen, ce qu’il ne pouvait, de toute façon, jamais vraiment être, puisqu’il refusait de jouer selon les règles du jeu occidental. Par exemple, en tant que Californienne, je vois dans les actualités locales que la Garde nationale est déployée à Los Angeles, qu’un sénateur de l’État est menotté par des agents fédéraux, ou encore qu’un candidat démocrate à la mairie de New York a été arrêté alors qu’il tentait d’accompagner quelqu’un au tribunal de l’immigration.
Author: Laurent Berbon
Published at: 2025-06-22 15:00:00
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