Le chancelier allemand avait déjà menacé lundi le gouvernement de Benyamin Netanyahou de ne plus continuer à le soutenir en raison de l’intensification de l’offensive militaire, alors que Tsahal a annoncé vouloir prendre le contrôle total de la bande de Gaza. Un principe que le nouveau chancelier Friedrich Merz (Union chrétienne-démocrate, CDU), en fonction depuis le 6 mai, a d’ailleurs tenu à réitérer dans l’accord de coalition qu’il a conclu avec les sociaux-démocrates (SPD) : "Le droit d’existence et la sécurité d’Israël font et feront toujours partie de la raison d’Etat allemande", indique-t-il. Mardi, la présidente de la Commission européenne a de nouveau condamné le bombardement d’infrastructures civiles à Gaza : "L’intensification des opérations militaires d’Israël à Gaza, visant des infrastructures civiles - dont une école servant de refuge à des familles palestiniennes déplacées - et provoquant la mort de civils, y compris des enfants, est odieuse", a dénoncé Ursula von der Leyen, dont les condamnations accompagnent celles de plusieurs dirigeants européens ces derniers jours.
Author: L’Express
Published at: 2025-05-27 15:27:54
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