Visé par deux mandats d'arrêt internationaux émis par l'Algérie et une plainte en France, l'écrivain franco-algérien Kamel Daoud, accusé par une femme d'avoir volé son histoire pour son roman Houris, a dénoncé lundi « une forme de persécution judiciaire » auprès du journal Le Figaro. La justice algérienne a lancé deux mandats d'arrêts internationaux contre Kamel Daoud et son épouse psychiatre, afin de les faire juger pour violation de la vie privée d'une plaignante algérienne, qui les accuse d'avoir utilisé le récit de sa vie pour Houris (Gallimard). « Les parallèles forcés ou inexacts publiquement revendiqués (qu'il s'agisse de tatouages, d'un quartier, d'une plage ou d'un lycée d'Oran ou encore d'un avortement...) traduisent en réalité une déformation de l'histoire du livre et ne pourront transformer Houris en une biographie ou une auto-fiction », affirme un communiqué conjoint.
Author: La rédaction avec AFP
Published at: 2025-05-12 20:26:00
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