Sur proposition de l’ancien Premier ministre Gabriel Attal, cet acte constitue un « acte de réparation » et parachève la réhabilitation de ce militaire français, victime d’une cabale judiciaire à la fin du XIXe siècle en raison de sa judéité. Une première étape avait été franchie en 2006, puisque lors d’un hommage de la Nation en son honneur, le président de l’époque Jacques Chirac avait reconnu que « justice (ne lui) a pas complètement été rendue », et qu’il n’a pu « bénéficie(r) de la reconstitution de carrière à laquelle il avait pourtant droit ». Un chemin que ne semble pas prendre l’Élysée puisque l’entourage du chef de l’État explique à l’AFP que la priorité est « à ce stade, de faire vivre les valeurs du Dreyfusisme, combat toujours d’actualité pour la vérité et la justice, contre l’antisémitisme et l’arbitraire ».
Author: Marceau Taburet
Published at: 2025-06-02 16:25:13
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