Thomas Grjebine : Il s’agit d’un accord très déséquilibré, dans lequel la majorité des exportations européennes vers les États-Unis seront taxées à 15 %. L’Union européenne a choisi la voie de la conciliation, estimant qu’« un mauvais accord vaut mieux que pas d’accord du tout », et voulant éviter le risque d’une guerre commerciale. Pour la France, le résultat s’apparente à un moindre mal : le secteur aéronautique – premier poste d’exportation vers les États-Unis – serait épargné, mais des incertitudes demeurent concernant le luxe et les spiritueux, des produits à forte valeur symbolique, régulièrement pris pour cibles lors des conflits commerciaux.
Author: Emmanuel Lévy
Published at: 2025-08-02 04:00:00
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