Au congrès des maires, le 18 novembre, le chef d’état-major des armées, Fabien Mandon, a jugé nécessaire, en cas de guerre avec la Russie, que le pays restaure sa « force d’âme pour accepter de nous faire mal pour protéger ce que l’on est » et soit prêt à « accepter de perdre ses enfants ». « Le déchaînement des autruches contre le chef d’état-major des armées souligne la puissance du déni et la force de l’esprit de capitulation au sein de la classe politique française », a fustigé le cofondateur de Place Publique, Raphaël Glucksmann, un des rares politiques à défendre le général. « Il [Fabien Mandon] a toute ma confiance (…) Je vois assez bien de quoi il peut s’agir, sortir une phrase et la sortir de son contexte pour faire peur », dit-il, martelant que le général « a tenu un discours beaucoup plus élaboré que la phrase qu’on a sortie » - sur la perte de nos enfants.
Author: Service Actu
Published at: 2025-11-23 15:44:52
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