Après le classement sans suite d’une plainte pour «crime contre l’humanité» en juillet dernier, un ancien élève de l’établissement catholique Ozanam à Limoges, qui affirme avoir été victime de violences sexuelles, a déposé un recours contre l’Etat pour «faute lourde», a appris l’AFP le 25 novembre auprès du tribunal administratif de la ville. Quatre anciens pensionnaires de l’établissement, membres du collectif de victimes, avaient élargi le motif de leur plainte à des faits de «crime contre l’humanité», afin de contourner le risque de prescription. Dans l’affaire des violences sexuelles de Notre-Dame-de-Bétharram, qui s’étalent sur un demi-siècle, les anciens adolescents victimes, aujourd’hui pour la plupart relativement âgés, butent sur l’écueil des délais de prescription, dont le point de départ commence à la majorité des plaignants et qui durent jusqu’à 30 ans dans les cas de viol.
Author: LIBERATION, AFP
Published at: 2025-11-26 10:04:28
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