Près d’un siècle après eux, des personnalités comme le masculiniste païen américain Jack Donovan, l’essayiste français François Bousquet, diffuseur du concept de « racisme anti-blanc », ou Martin Sellner, le concepteur autrichien d’un plan de « remigration » voué à rendre l’Europe ethniquement homogène, doivent tous quelque chose à ces pionniers de l’internationale fasciste. Si les organisateurs ont jugé suffisante la signature par les éditeurs néofascistes d’un document qui les engage à adhérer aux valeurs de la Constitution républicaine et à la Déclaration universelle des droits de l’homme, certains écrivains et éditeurs ne se contentent pas d’un tel contresens. Emmenés par l’historien Alessandro Barbero, avec l’auteur d’une saga sur Benito Mussolini, Antonio Scurati, et le bédéiste immensément populaire Zerocalcare (de son vrai nom Michele Rech), 89 professionnels du livre ont dénoncé l’accueil d’une organisation dont ils pointent une ligne éditoriale fondée sur « l’exaltation de figures du panthéon nazi, fasciste et antisémite ».
Author: Allan Kaval
Published at: 2025-12-06 15:00:08
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