Sur la place Vauban, dans le très chic 7e arrondissement de Paris, un soleil de plomb, une nuée de drapeaux français et quelques milliers de militants venus soutenir cette candidate « empêchée », cette victime d’un système politico-judiciaire à la solde de l’extrême gauche, celle qui se retrouve stoppée net dans son accession à l’Élysée à cause d’un simple « différend administratif ». L’ex-tête de liste aux européennes cite allègrement le général de Gaulle, cible le Syndicat de la magistrature, s’insurge contre cette décision qu’il considère comme une « mise à mort financière » pour son parti, ne se gène pas vraiment pour critiquer ce « système judiciaire qui laisse des OQTF libres de briser des vies, ce système judiciaire qui laisse en liberté des délinquants récidivistes ». L’ancienne et éphémère avocate tente ensuite de dénigrer l’affaire des assistants parlementaires fictifs de son parti, une enquête engagée « à l’instigation de nos adversaires socialistes du Parlement européen », menée par l’Office européen de lutte antifraude (Olaf), « cet organisme totalitaire de la commission européenne », une instruction confiée à « une magistrate du Syndicat de la magistrature »…
Author: Politis
Published at: 2025-04-06 21:27:43
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