Dans le vacarme de la Biennale d’architecture de Venise, qui a ouvert samedi 10 mai, ces questions s’élèvent des pavillons de l’Ukraine, du Liban, de la Lettonie. Le thème général, « Intelligens », mariage heureux des intelligences humaine et artificielle au profit de l’industrie de la construction et d’une caste de vainqueurs, masque une indifférence polie au sort des laissés-pour-compte, qu’il s’agisse des plus pauvres ou des victimes des catastrophes climatiques et des conflits armés. L’architecture dispose pourtant de ressources précieuses pour paver la voie d’un avenir respirable, partageable par tous, et c’est tout le mérite des pavillons de ces pays en prise directe avec la guerre, mais aussi du Royaume-Uni, qui a offert l’asile à un collectif engagé à Gaza, que de le montrer.
Author: Isabelle Regnier
Published at: 2025-05-27 18:00:09
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