Sur ce qui était la place principale de ce haut-lieu de la résistance libanaise durant l'occupation israélienne du Sud-Liban (1978-2000), des dizaines de portraits de "martyrs" du Hezbollah, tombés pendant la bataille, témoignent de la violence des combats. Désormais gestionnaire d'un tas de ruines, Hassan Chit, le maire tout juste réélu lors des municipales organisées le 24 mai, confirme : "Plus de 85 % de Kfar Kila est complètement détruit, les Israéliens ont dynamité les maisons, incendié la zone et écrasé le tout au bulldozer jusqu'au 18 février pour empêcher tout retour et en faire une zone tampon". Jeudi 29 mai, un secouriste de Kfar Kila venu inspecter les dégâts de sa maison située à proximité du mur de séparation a été tué par les snipers israéliens, suscitant une vague de colère parmi les habitants, qui en ont appelé à l'État et à l'armée libanaise.
Author: Jenny Lafond
Published at: 2025-06-01 06:16:24
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