Cette zone longiligne de 360 kilomètres carrés n’a pas survécu à dix-neuf mois de bombardements intensifs, de destructions systématiques, à coups d’explosifs ou de bulldozer, de plus de 80 % de ce que ce territoire palestinien comptait de bâtiments, publics ou privés, logements comme écoles ou dispensaires. Gaza est devenu un nom synonyme de guerre ou de terrorisme, d’hommes en armes ou d’otages retenus dans d’immenses tunnels ; mais c’était aussi un lieu chargé d’histoire, depuis l’Antiquité, depuis les Philistins en passant par Alexandre le Grand, Napoléon, plus récemment l’Egypte et Israël…, et un lieu de vie pour plus de deux millions de Palestiniens qui y demeuraient tant bien que mal, dans un tissu urbain dense, mais ô combien vivant – jusqu’au 7 octobre 2023. Comme des dizaines, aussi, d’otages israéliens capturés lors de l’attaque surprise des islamistes du Hamas dans le sud d’Israël, et des dizaines de soldats israéliens depuis.
Author: Pierre Haski
Published at: 2025-05-14 16:00:08
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