A Gaza, l’Aïd-el-Fitr « est devenu un jour d’adieux et de funérailles » sous les bombes israéliennes, déplore Nahla Abou Matar, une mère de famille, au premier jour de cette fête marquant la fin du mois de jeûne musulman du ramadan. « Au lieu de nous réveiller au son des takbirs [formule prononcée avant les prières], nous nous sommes réveillés au bruit des frappes aériennes et des explosions », décrit depuis Khan Younès (sud) cette femme de 28 ans, originaire du nord du territoire palestinien et déplacée par les combats, comme la plupart des Gazaouis. Au nord du territoire, dans le quartier d’al-Rimal, à l’ouest de la ville de Gaza, Samir Dibb, 10 ans, respire la tristesse, assis devant la tente de sa famille, déplacée une fois de plus depuis la rupture par Israël, le 18 mars, de la fragile trêve entrée en vigueur deux mois auparavant.
Author: 20 Minutes avec AFP
Published at: 2025-03-30 14:05:51
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