À Gaza, “la douleur ne disparaîtra pas du simple fait que la guerre est terminée”

À Gaza, “la douleur ne disparaîtra pas du simple fait que la guerre est terminée”


Il y a une semaine, lorsque le projet de cessez-le-feu dans la bande de Gaza a commencé à prendre de l’épaisseur, les habitants de l’enclave palestinienne ont accueilli la nouvelle avec un “mélange d’espoir prudent et de profond scepticisme”, douchés par l’“expérience amère” d’avoir, à plusieurs reprises, espéré une fin des combats avant la désillusion, écrivait alors le média panarabe Al-Jazeera. La guerre à Gaza aura été “la plus longue”, “la plus barbare” et “la plus féroce” jamais menée contre les Palestiniens, “assiégés, affamés et privés de tout moyen de survie sur leur territoire”, ne leur laissant comme choix que “la mort, la soumission ou l’exil”, écrit l’analyste politique Abdul Majeed Sweilem dans le quotidien palestinien Al-Ayyam. Les larmes des survivants qui chemineront “à travers les ruines”, “trébuchant sur des objets déchiquetés qui recouvrent le sol”, fouilleront les décombres et “erreront d’hôpital en hôpital” à la recherche de leurs proches dont ils n’ont plus de nouvelles.


Published at: 2025-07-08 12:04:53

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