40 milliards : d’autres économies sont possibles

40 milliards : d’autres économies sont possibles


Il ne pourra pas non plus compter sur les sommes que devait lui rapporter la mise en place de l’impôt minimal de 15 % sur les multinationales américaines élaboré depuis près de dix ans dans le cadre de l’OCDE, le G7 ayant accepté de manière désolante d’y renoncer en échange de l’abandon par Donald Trump de son projet de taxation des capitaux étrangers. Ainsi dans un scénario qui paraît de plus en plus vraisemblable où les droits de douane sur les produits européens seraient de 20 % (hors droits sectoriels, sur l’acier ou l’aluminium notamment), avec des représailles de même ampleur sur les exportations des Etats-Unis, la Banque de France anticipe une croissance de seulement 0,3 % en 2025 et 0,7 % en 2026. Si des économies doivent être cherchées n’est-ce pas d’abord dans le conditionnement social et écologique des aides aux entreprises, dans l’évaluation systématique des niches fiscales ou dans la mise en place de la réforme des allégements des cotisations sociales (à laquelle la France s’est d’ailleurs engagée auprès de l’UE et que cette dernière lui reproche de ne pas avoir mis en place dans l’avis que nous mentionnions précédemment) ?

Author: Isabelle This Saint-Jean


Published at: 2025-07-01 14:00:00

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