Etude sur le rattachement et le séparatisme (Ed. Luc Gilson, 1997), Guy Denis décrit l'évènement : " À la lueur des chandelles, cerné par une barricade de piques, Constantin-François de Hoensbroeck, Prince-Evêque, baisse sa tête chevaline avant de ratifier les décisions prises par les nouveaux chefs de la cité, tandis que le peuple d'Outre-Meuse ouvre les prisons, s'empare sans résistance de la Citadelle. On apprit ainsi, de source sûre, que le chef de la France libre avait formé le dessein de s'enquérir ouvertement de la situation wallonne, mais qu'il en avait été dissuadé par son ministre des Affaires étrangères, Georges Bidault, au nom de la sacro-sainte politique de non-ingérence du Quai d'Orsay. Jules-Daniel Lamazière, consul général de France à Liège et ministre plénipotentiaire, assista, en effet, le 29 juillet 1950, à une importante réunion au cours de laquelle il promit le soutien de deux régiments français, qui devaient se trouver non loin de la frontière, dans la région de Charleville.
Author: Contribution externe
Published at: 2025-07-14 09:59:19
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